Les adipocires ne montrent aucune décomposition ni odeur de décomposition, je les décris comme une fusion entre planéité funéraire et recherche formelle simple, avec cette matière qui bouge beaucoup selon qu’elle est dans l’eau ou à l’air.

Il existe des « rituels protofunéraires chez certaines espèces comme les éléphants ou les singes; ainsi, certaines mères chimpanzés continuent à porter leur bébé mort et à le choyer jusqu’à ce que celui-ci se décompose littéralement sur leur corps et finisse par en tomber. » (Pierre Madelin) Ce rituel a inspiré ces sortes de linceuls séchés, friables et vides, sur lesquelles j’invite à prendre place.




Installation immersive et participative en déambulation
avec le soutien de non étoile

Images : Julia Piccolo, Thomas Buisson et Marine Prunier